Il reste quelques jours pour s'inscrire à la Nuit Alumni qui se déroule le 23 mars, de 18 h 30 à minuit, au Palais universitaire. Au menu : des spectacles, de l'humour, du plaisir culinaire, mais aussi des pitchs, de la science. Le tout autour de la thématique des intelligences en connexion, avec Jean-Pierre Sauvage en invité d'honneur. Petit inventaire se mettre en appétit.
Testez
Plongez dans la réalité virtuelle pour découvrir les collisions de particules, sous la conduite de Jérôme Baudot, enseignant-chercheur à l'Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC). L'atelier propose une plongée au cœur de l'expérience Belle II, située au Japon, à laquelle participe une équipe de l'IPHC de Strasbourg. Un second voyage au cœur de la réalité virtuelle vous attend, grâce à de jeunes talents, alumni de l'Université de Strasbourg pour certains, qui vous feront vivre de folles aventures. Laissez-vous guider par Matthieu Mensch pour découvrir les trésors du Palais U et l'histoire de l'université. Assistez à la présentation du petit robot autonome holonome à trois roues tout fraîchement développé par les étudiants du Club robot de l'école d'ingénieurs Télécom physique de Strasbourg et prêt à concourir pour la Coupe de France de robotique 2018.
Amusez-vous
Marie-Charlotte Morin, auteure et comédienne, vous présentera son nouveau stand up : Vivez dans la peau d’un thésard pendant 20 minutes.
Émerveillez-vous
Quand la magie de l’hypnose opérée par Dan Leclaire rencontre l’humour et la science de Sébastien Bizotto : un cocktail détonnant vous attend pour clore la soirée !
Savourez et vibrez
Le chef Olivier Meyer et sa brigade proposeront une performance culinaire autour de la nourriture intelligente, afin de stimuler vos sens et favoriser le bon fonctionnement de votre cerveau. Un buffet plein de surprises ! Marie Bochelen, soprano, accompagnée au piano par Lionel Ramousse, vous enchantera.
Découvrez
Nos alumni experts piqueront votre curiosité avec leurs interventions en cinq minutes chrono :
A 21 h 30, vivez un grand moment de partage avec Jean-Pierre Sauvage, prix Nobel de chimie en 2016, qui conversera avec Anne-Isabelle Bischoff, chargée de communication scientifique, sur la créativité en laboratoire.
Puis cinq minutes par chercheur pour décliner les intelligences multiples :
En pratique : Nuit Alumni de l’Université de Strasbourg, vendredi 23 mars, de 18 h 30 à minuit, au Palais universitaire, 9 place de l’université, Strasbourg. Informations par courriel ou 03 68 85 68 95, sur inscription jusqu'au 18 mars, soirée ouverte aux personnes extérieures à l’université. Tarifs : de 20 à 50 €, dîner compris.
Lors de la nouvelle édition de la finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes, Wifek, Mary-Ambre, Yves, Lucie, Romain, Florian, Nathaly, Clarisse, Santiago, Maxime, Camille et Arnaud disposeront de trois minutes chrono pour vous présenter leur thèse, lors d'une représentation à l'issue de laquelle trois prix seront décernés et deux doctorants sélectionnés pour la finale nationale... à moins qu'un candidat ne fasse l'unanimité ! Rendez-vous jeudi 22 mars, dans l'amphithéâtre Cavaillès du Patio.
Douze doctorants alsaciens ont été présélectionnés, mardi 13 mars, pour présenter leur sujet de thèse en trois minutes, face au public de l'amphithéâtre Cavaillès, jeudi 22 mars, à partir de 18 h 30. À l'issue de leurs prestation,s un prix du public, un prix du jury et un prix des lycéens (représentation se déroulant à huis-clos dans l'après-midi) seront décernés.
Lors de l'entracte, le public sera invité à voter pour son candidat favori. Pendant ce moment convivial, des encas sucrés/salés et un stand de boissons gratuites seront proposés.
Le CNRS a dévoilé le 15 mars une grande partie de ses Talents 2018. Les médailles d'argent, de bronze et de cristal, qui récompensent des chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs, distinguent cette année 40 femmes et 42 hommes, parmi lesquels quatre chercheurs strasbourgeois.
Deux médailles d’argent sur les vingt attribuées ont été décernées à Jean-François Lutz, membre de l’équipe de Chimie macromoléculaire de précision au sein de l’Institut Charles-Sadron et Bruno Klaholz, membre de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC). Spécialiste de la structure et de la fonction des ribosomes, il est un des acteurs du développement de la cryo-microscopie électronique à haute résolution. La médaille distingue des chercheurs, au début de leur ascension, mais déjà reconnus sur le plan national et international pour l'originalité, la qualité et l'importance de leurs travaux.
Parmi les 42 médaillés de bronze figure Christine Carapito. Membre de l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC), la chargée de recherche est spécialiste en spectrométrie de masse quantitative, un domaine pour lequel elle a développé de nouvelles méthodologies. Elle s’est également bâti une renommée internationale dans le domaine de la bioinformatique. La médaille récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées.
Enfin, Christine Hu, ingénieure de recherche hors classe, responsable du groupe de microélectronique de l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC), a été récompensée par une médaille de cristal aux côtés de 19 autres lauréats. Elle est spécialiste d'une technologie innovante de circuits intégrés à applications spécifiques et de capteurs pixellisés pour le traitement des signaux issus de détecteurs d’expériences de physique auprès des accélérateurs des particules. Créée en 1992, la médaille distingue chaque année des ingénieurs, techniciens et personnels administratifs du CNRS. Elle récompense celles et ceux qui, par leur créativité, leur maîtrise technique et leur esprit innovant contribuent aux cotés des chercheurs à l'avancée des savoirs et des découvertes scientifiques.
À noter que la médaille d'or du CNRS, récompense scientifique la plus prestigieuse de France, et les médailles de l'innovation du CNRS seront attribuées en septembre prochain.
Depuis le 9 janvier, chaque mardi, pendant une heure, il n’est pas rare d’entendre s’échapper de grands fous rires au 43 rue Goethe. Pour les lecteurs de L’Actu, je me suis lancée le défi de pousser la porte de cet endroit où il semble faire si bon de rire.
Autour de Sophie Parolini, rigologue formée à l’École internationale du rire et du bonheur de Frontignan, je retrouve une dizaine de personnels et retraités de l’université qui participent à l’atelier de rigologie proposé par le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs). Passé le cap de la curiosité, je découvre une activité qui permet à la fois de se recentrer sur soi, de chasser le stress du quotidien, de communiquer et jouer avec les autres, le tout dans « une ambiance bienveillante », tient à rappeler Sophie en préambule. Elle m’explique que les séances se décomposent toujours selon le même format (jeux, méditation, relaxation) mais que les activités corporelles associées sont toujours différentes d’une séance à l’autre. De quoi surprendre la novice que je suis et également les plus habitués, qui ne savent jamais à l’avance ce qui les fera s’esclaffer.
Les exercices, ludiques, souvent empruntés au théâtre et au yoga, sont basés sur la respiration et la libération des émotions et participent rapidement à la cohésion du groupe. Les premiers éclats se font jour avant que le rire naturel vienne rapidement prendre le pas sur la situation. « L’apprentissage est facilité quand le rire du voisin est communicatif », m’avoue une participante. Des exercices qu’Isabelle juge « très utiles dans le cadre professionnel », raison d’ailleurs pour laquelle la rigologue apporte du rire et des sourires également à l’occasion de séminaires d’entreprises, en plus de ses activités en milieu associatif.
Après une séance qui aura su mobiliser mes cinq sens et toute la palette des émotions, je découvre des visages plus détendus et prêts à poursuivre la semaine avec sérénité. Dans le vestiaire, à l’annonce de l’ouverture de dix nouvelle séances à partir du mois d’avril, tous manifestent leur envie de poursuivre l’expérience. Accessible à tous, car « il suffit d’avoir été un enfant une fois dans sa vie », comme aime à le raconter Sophie, l’atelier de rigologie n’attend plus que vos sourires.
Emeline Vercoullie
Le 20 mars, c'est le printemps (en tout cas sur le calendrier !). À cette occasion, ainsi que pour les Giboulées, le Théâtre jeune public/Centre dramatique national d’Alsace et l’Université de Strasbourg convient tous les usagers du campus Esplanade à assister à la construction d'un Maibaum, ou arbre de mai, à grand renfort de bobines de fil et de cordages. Cette performance hypnotique, dans la contemplation des gestes ciselés de la communauté à l’œuvre, se déroulera mercredi 21 et jeudi 22 mars.
Ode à la tradition perpétuée en Bavière de « l’arbre de mai », érigé dans les cultures païennes comme rituel de fécondité précédent l’été, le Maibaum de Jordi Galí est une performance au long cours. Cinq constructeurs-danseurs manipulent des bobines de fils sorties de caisses en bois pour bâtir une nef, tressant patiemment un cordage autour d’un immense mat (13 mètres !). Au cours des trois heures de son élaboration, le spectateur est libre de choisir sa temporalité, d’aller et venir à son gré pour faire l’expérience de cet espace urbain en cours de réalisation.
Cet événement s'inscrit dans le cadre de la biennale internationale Les Giboulées et aura lieu devant la Faculté de droit, côté parc. La Carte culture avait déjà invité le TJP sur le campus en 2016 pour un parcours de trois spectacles et installations en vitrine, toujours dans le cadre des Giboulées, en mars 2016.
Les travaux de mise en place du langage visuel* sur le portail unistra.fr touchent à leur fin. Lundi 26 mars, vous pourrez découvrir la nouvelle interface du site web de l'université. Outre les couleurs et le graphisme qui changent, deux nouveautés majeures feront leur apparition.
Une rubrique dédiée à l'international viendra compléter les quatre rubriques de premier niveau déjà présentes (Formation, Recherche, Vie des campus, Université). Cette rubrique est devenue essentielle pour notre université, dont le rayonnement dépasse les frontières de l'hexagone : 20 % des effectifs étudiants sont internationaux et elle est membre de Eucor – Le Campus européen et de la Ligue des universités de recherche européennes (Leru). Cette rubrique permettra de faciliter les mobilités entrantes comme sortantes.
L'autre changement majeur interviendra dès la page d'accueil, repensée pour être plus riche en informations de natures diverses : actualités, événements, vidéos, informations de scolarité, etc. Les publications émanant des réseaux sociaux seront également mises en valeur.
La mise en ligne de cette nouvelle version du site unistra.fr intervient quatre ans et demi jour pour jour après le lancement de la précédente. Les déclinaisons en langues étrangères seront mises à jour progressivement, mais avant cela c'est L'Actu qui fera sa grande mue printanière, avec l'adoption du langage visuel, un rubricage et une navigation repensés. « Stay tuned ! »
* Bénéficie de l'Initiative d'excellence (Idex), dans le cadre des Investissements d'avenir.
Une trentaine d’équipes, composées d’enseignants chercheurs, d’étudiants et de personnels se sont lancées dans le défi Easy To Change : une quarantaine de gestes respectueux de l’environnement à accomplir, des photos en guise de preuves à fournir, une belle dose de bonne humeur pour travailler en équipe… et en route !
C’est la deuxième édition du défi Easy To Change, cette année organisé conjointement par l’association Campus Vert et la mission Développement durable* de l’université.
Même s'il est désormais trop tard pour s'inscrire au challenge, entre aller au boulot à vélo, diminuer la luminosité de l’écran d’ordinateur, et utiliser un savon solide, il est facilement possible de faire des économies d’énergie et de ressources naturelles, tout en prenant soin de sa santé !
Le défi ETC est l’occasion de partager ces gestes du quotidien avec des collègues et des camarades. Claire Nassoy nous raconte le fou rire avec ses coéquipières, lors de la prise de photo pour montrer qu’elles coupaient l’eau en se brossant les dents dans la salle de bain de leur lieu de travail : « Ça soude les collègues ».
L’originalité et la créativité des photos et vidéos des défis accomplis rapporte des points supplémentaires. Les participants font preuve d’humour avec les noms d’équipe, tels que les « Cinq Mousqueverts » ou les « Cèpes Mercenaires ». Certains services comportent plusieurs équipes, certains groupes ont déjà une mascotte, et d’autres se lancent dans des montages vidéos qui valent le détour.
La cérémonie de remise des prix aura lieu le 4 avril.
* Bénéficie de l'Initiative d'excellence (Idex), dans le cadre des Investissements d'avenir.
Chaque mercredi soir en période scolaire, ils sont une petite vingtaine de lycéens à se réunir sous l’égide de trois enseignants de mathématiques de l’université, à l’Irma*. Objectif pour ces petits génies du calcul et de la géométrie : sortir du cadre scolaire, pour jongler plus librement avec nombres et concepts.
Mercredi 14 mars, la salle du rez-de-chaussée de l’Irma accueillant les activités du Cercle mathématique bourdonne des voix de ses occupants. Au premier rang, un groupe de Terminales s’échange les raisonnements d’un problème complexe à résoudre, d’autres élèves notent frénétiquement des formules au tableau à la craie blanche, tandis que dans le fond de la salle, l’enseignante Tatiana Baliaeva explique à trois Secondes les concepts de vecteurs et de nombres complexes. « Ils ne les ont pas encore vus au lycée, explique son collègue Alexis Deleporte, doctorant à l’Irma. Et ils en ont besoin pour résoudre les problèmes du Tournoi français des jeunes mathématiciennes et mathématiciens (TFJM). » Au menu de ce tournoi, dont les tours régionaux (dont un est accueilli par l'UFR Math-Info) se dérouleront en avril : arithmétique, probabilités, combinatoire, jeux ou encore géométrie euclidienne.
Au cercle, on est loin des mathématiques scolaires du lycée : les suites de raisonnement complexes s’élaborent en groupe et l’échange avec les professeurs est libre et détendu. Tous les élèves viennent ici de façon volontaire, informés par un professeur ou un camarade.
« On enchaîne notre 9e heure de maths ! »
Et de la motivation, il en faut, pour enchaîner les heures de maths, surtout ce jour-là qui tombe en pleine semaine dédiée à la discipline ! « On en est à notre neuvième heure, entre les cours et la participation au rallye mathématique », s’amusent Carole et Yulia, élèves au lycée des Pontonniers, qui n’ont pourtant pas l’air de rechigner à la tâche pour aligner sur leur feuille équations et formules à triples inconnues. Si la plupart sont en cours à Strasbourg, Alexis, élève de Terminale, fait l’aller-retour depuis Mulhouse !
Faire des mathématiques autrement, c’est bien ce que cherchait Hugo en venant ici, et qu’il a trouvé au Cercle mathématique, créé en 2010 par Tatiana Baliaeva, sur le modèle des « cercles russes » : « Pour moi les maths, c’est un jeu dans lequel de nouvelles règles ne cessent de se rajouter ! Ce qui me plaît ici c’est d’avoir le temps pour de longs raisonnements, un peu à la manière d’un chercheur ! » Tatiana Baliaeva complète : « Les élèves qui se plaisent le plus au cercle sont ceux dont la curiosité leur permet de prendre de la hauteur sur les bouts de raisonnements appris au lycée, pour raisonner de façon globale et surtout communiquer leurs résultats ! »
Comme nombre des élèves autour de lui, Hugo, reconnaît s’ennuyer dans sa classe de maths du lycée. Elèves « au-dessus de la moyenne » elles aussi dans leur classe, Carole et Yulia reconnaissent pourtant qu’ici, « il y a plus fort que nous » !
Le potentiel de ces élèves, qui se destinent majoritairement aux plus prestigieuses classes préparatoires ou aux études à l’étranger, a d’ores et déjà été repéré par l’entreprise Hager. Celle-ci s’est engagé cette année à sponsoriser le cercle pendant trois ans. Tatiana Baliaeva y voit un échange gagnant-gagnant : « Cela contribue à financer une partie de nos déplacements, et des rencontres sont organisées, notamment pour montrer aux élèves des prolongements appliqués des mathématiques en entreprise. » Comme un prolongement de l'ambition d'ouverture du cercle !
Les problèmes du TFJM : résolvez les si vous le pouvez !
* Institut de recherche mathématique avancée
Jusqu’au 19 mars 2018, les bibliothèques de l’Université de Strasbourg recueillent votre avis sur l’accueil et les services qu’elles proposent. Le questionnaire de satisfaction est court, moins de 5 minutes suffisent pour le remplir.
Y sont notamment évalués : l’accueil, les horaires, l’accès aux collections, les services, la signalétique, les animations. Cette enquête est lancée dans le cadre de labellisation Marianne portée par l’Université de Strasbourg, initiée par l’État et applicable à l’ensemble des services publics. Elle vise à améliorer l’accueil des usagers, en présentiel ou à distance. Les bibliothèques s’en saisissent pour mieux répondre à vos attentes.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 3 avril midi pour une parution le vendredi 6 avril 2018. Consultez les dates des prochains numéros.